• Quelle est la différence entre le bikram et le yoga chaud ?

    Le yoga chaud peut se référer à n'importe quel cours de yoga donné dans une salle chauffée. Bien qu'il existe quelques styles de cours de yoga chaud, le yoga Bikram est le yoga chaud original et parmi les plus connus. Même si certaines personnes peuvent utiliser "chaud" et "Bikram" de manière interchangeable, la vérité est que tout le yoga Bikram est chaud, mais pas tout le yoga chaud est Bikram.

     

     

    Yoga chaud

    Le yoga chaud tend souvent à être un style de pratique fluide de vinyasa dans lequel l'enseignant enseigne aux étudiants dans une série de poses liées. Pendant les cours, la salle est habituellement maintenue à une température de 95 à 105 F.1 Comme vous pouvez l'imaginer, une séance de yoga vigoureuse à haute température rend le corps très chaud et provoque une transpiration abondante. L'intention est que la chaleur détend vos muscles2 et que la sueur aide à nettoyer votre corps3.

     

    Le bikram yoga n'est qu'un des styles de yoga chaud. D'autres options populaires de yoga chaud incluent le yoga Moksha importé du Canada (connu sous le nom de yoga Modo aux États-Unis) et le yoga CorePower, une chaîne en expansion rapide. Beaucoup de studios de yoga locaux et indépendants offrent aussi leur propre style de cours chauffés.

     

    Conseils et précautions

    Le yoga chaud aura besoin de préparation et d'équipement qui peut supporter la chaleur :

     

     

    Il est essentiel d'avoir votre propre tapis de yoga lorsque vous faites du yoga chaud car vous transpirerez beaucoup. Les serviettes de bain Yogitoes Skidless (ou d'autres produits similaires) sont des accessoires populaires pour le yoga à chaud. Ces serviettes sont placées sur votre tapis pour absorber la transpiration et améliorer la traction.

    La transpiration que vous faites dans le yoga chaud signifie également que vous voudrez choisir la bonne tenue de yoga. Généralement, les femmes et les hommes trouvent que les hauts et les pantalons ajustés et les capris ou les pantalons longs sont les meilleurs pour éviter de glisser pendant les poses.

    La température réelle dans un cours de yoga chaud varie selon le style et le studio. Certaines peuvent atteindre 108 F, ce qui donne l'impression que les pièces de 75 F sont presque fraîches.

    La phrase d'accroche " suer les toxines " est populaire parmi les étudiants de yoga chauds. La vérité est que la transpiration ne fait pas vraiment partie du système de désintoxication de notre corps, bien qu'elle puisse vous faire sentir mieux à la fin.

    Assurez-vous de boire beaucoup d'eau avant, pendant et après le cours pour ne pas vous déshydrater. Il est déconseillé de manger dans les deux heures qui précèdent un cours.

    Le yoga chaud n'est pas conseillé pour les femmes enceintes car il peut élever la température corporelle de base.1

     

     

    Bikram Yoga

    Bikram Choudhury est un innovateur du yoga chaud et fondateur du système de yoga Bikram. Sa méthode est le style original à mettre dans une pièce chaude. Il s'agit d'une série de 26 postures, y compris deux exercices de pranayama, dont chacun est exécuté deux fois dans un cours unique de 90 minutes.

     

     

    Choudhury est né à Calcutta, en Inde, en 1946. Il était un champion de yoga dans sa jeunesse, tout comme sa femme Rajashree. En 1974, Choudhury fonde le Yoga College of India à Beverly Hills, Californie, pour enseigner sa méthode. Il est rapidement devenu l'un des styles les plus populaires des asanas de yoga pratiqués en Occident.

     

    Alors que les cours de yoga de Bikram commençaient à attirer les membres de l'élite hollywoodienne, il s'est lancé dans un style de vie de plus en plus ostentatoire. Il s'est fait connaître pour sa flotte de voitures de sport et pour le port de bijoux coûteux. Le gourou du yoga réussi, cependant, deviendrait embrouillé dans des procès et des allégations d'agression sexuelle.

     

    Bikram et le droit d'auteur

    En 2002, Choudhury a protégé les droits d'auteur de sa série de 26 poses réalisées dans une pièce chaude. Depuis, il a été impliqué dans un certain nombre de litiges, tant au sujet de l'utilisation non autorisée de son nom que de l'utilisation de sa méthode sous un autre nom.

     

    Choudhury a poursuivi avec succès un studio de yoga de Los Angeles en 2003 pour violation de droit d'auteur et de marque de commerce. Il est devenu l'accusé en 2004 lorsqu'il a été poursuivi en justice par un collectif de professeurs de yoga à San Francisco. Ce groupe avait reçu des lettres de cessation et d'abstention pour leur utilisation non autorisée de la méthode Bikram. Les plaignants ont soutenu que le yoga ne peut être protégé par le droit d'auteur. Les parties sont parvenues à un accord en 2005 dans lequel Choudhury a accepté de ne pas les poursuivre en justice et de ne pas utiliser le nom Bikram.

     

    Choudhury a intenté une autre poursuite très médiatisée en 2011. Cette fois, c'était contre le studio Yoga to the People, basé à New York, qui offre des cours de yoga par donation dans plusieurs villes américaines. Cette affaire a été réglée en 2012 lorsque Greg Gumucio, propriétaire de Yoga to the People, a accepté d'arrêter d'utiliser le nom et la série de Bikram. Bien que l'affaire n'ait pas fait l'objet d'un procès, elle a été importante parce que l'U.S. Copyright Office a annoncé que les droits d'auteur de la série de Bikram qu'il avait précédemment publiés étaient une erreur et que les postures de yoga ne pouvaient être protégées par des droits d'auteur.

     

    Bikram et agression sexuelle

    En 2015, les problèmes juridiques de Bikram se sont détournés de la protection de sa méthode de yoga. Il a fait l'objet d'au moins six poursuites civiles pour agression sexuelle ou viol depuis plusieurs années.

     

    Bien que les détails varient, ils indiquent un modèle de Choudhury s'attaquant aux jeunes étudiantes et enseignantes de yoga, souvent celles inscrites à son programme intensif de formation des enseignants. Début 2016, un tribunal de Los Angles a statué en faveur de l'ancienne conseillère juridique de Choudhury, qui a déclaré qu'elle avait été victime de harcèlement sexuel et congédiée de son poste pour avoir enquêté sur le hara d'autres femmes.


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